Arrêté et condamné en procédure de flagrance à Kinshasa depuis pres de 3 mois déjà pour avoir émis sa pensée et son opinion sur ce qui pourrait arriver au président de la République Démocratique du Congo.
L’analyste Barnabé Milinganyo Wimana est un analyste politique bien connu pour ses opinions et critiques à l’égard des politiciens congolais.
Taire cette personne est un recule de la démocratisation de la RDC, une suppression des droits fondamentaux, liberté de parole, de pensée, d’expression et d’opinion.
Ce signal négatif contre les libertés fondamentales pourrait avoir pour visée de taire les analystes, les professionnels des médias et les défenseurs des droits fondamentaux.
Demander instamment la libération de l’analyste politique congolais Barnabé Milinganyo Wimana et assurer sa sécurité ainsi que de sa famille.
Lutter pour la promotion et la protection des droits fondamentaux, libertés d’expression, d’opinion, l’accès aux procédures régulières et procès équitables en République Démocratique du Congo.
C’est aussi accompagner la RDC vers la démocratisation.
Appeler la société civile congolaise et internationale à défendre les droits de l’analyste politique Barnabé Milinganyo Wimana et demander sa liberté immédiate.
Barnabé Milinganyo Wimana avait été condamné le 28 novembre 2020 à 3 ans de servitude pénale pour menace de mort et offense au Chef de l’Etat.
Il s’était illustré sur les plateaux télévisés dans les débats sur la suite à donner aux consultations. Répondant à la question de savoir s’il n’y a ni coalition ni cohabitation, il a répondu comme suit (en lingala) : « Il y aura peut-être la démission du président. C’est l’unique voie facile. Si le président ne veut pas faire tuer les gens, il faudra qu’il démissionne (…). Alors il deviendra sénateur. S’il ne le fait pas, il sera alors tué par balle ».