C’est le premier ministre du Rwanda Mr Édouard Ngirende qui a donné le go à ces assises. La RDC y est y représentée à travers la délégation du gouvernement de la RDC que conduit Mpanu Ntiaka Gety, Directeur adjointe du cabinet du président de la république, qui, dans son intervention a relevé que le président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo tient sa politique de développement sur la coopération régionale. L’ouverture de la raffinerie de l’or au Rwanda pourrait servir aussi les pays de la région, tout en encourageant les investisseurs miniers internationaux, présents à venir à la RDC où la nouvelle loi minière offre des ouvertures et opportunités.
On peut noter la participation de Joseph Dunia Ruyenzi, avocat et membre de la société civile congolaise qui insiste à ce que les minerais congolais profitent aux africains dans la création des emplois sur terrain, permettent de lutter contre la faim et facilitent la reconstruction des infrastructures rurales et urbaines comme moyen de mettre fin aux groupes armés congolais et étrangers sur le territoire de la RDC et dans la région.
Selon ce membre de la société civile congolaise et cofondateur de l’association congolaise PDH Congo basée à l’Est du pays, c’est une discrimination contre les minerais congolais que les ONG internationales, les fondations philanthropiques et les personnalités utilisent par hypocrisie les termes minerais sales, minerais sales ou minerais des conflits face à la misère et faim en RDC, pourtant tragédie humanitaire dont la communauté internationale; les USA, l’Union Européenne et d’autres acteurs internationaux ne sont pas moins responsables.
« Les minerais sont utilisés partout comme de l’argent. Il est inconcevable de créer des conditions pour que les africains propriétaires des terres des ancêtres pour vendre les richesses minières qui Dieu leur a données. Que les investisseurs miniers viennent s’installer et les emplois finiront les groupes armés et les immigrations économiques vers l’Occident.» a-t-il dit
Les autres pays du monde comme les pays de l’Amérique latine et de l’Asie vendent librement leurs ressources naturelles, sans ingérence ni restrictions des puissances internationales. Les pays de la région sont intéressés de réaliser des projets communs de développement, d’intégration et de résoudre des problèmes communs. Les institutions financières internationales ont la mission de financer la reconstruction des pays en difficulté comme la RDC devraient accompagner ce pays à reconstruire le processus politique démocratique, l’armée, la police, les routes rurales et urbaines, les infrastructures publiques des écoles, hôpitaux et cela mettra fin aux groupes armés par les emplois. Pour Dunia Ruyenzi Joseph, la pauvreté et le manque d’emploi expliquent la présence des groupes armés parce que les jeunes congolais ne choisiraient pas l’égorgement de leurs frères et sœurs s’ils avaient des emplois, ils quitteraient la brousse des intempéries. La responsabilité est nationale, régionale et internationale.
Lors des réunions, 13e session de l’OCDE et à l’UE, en avril 2019, Dunia Ruyenzi Joseph avait relevé que les fonds importants dépensés pour les audits et les suivis des minerais congolais valent le prix de la reconstruction et permettent aux pays occidentaux de créer des emplois pour les experts de leurs États pour que leurs financements leurs reviennent. En quoi les fonds remis aux experts de l’ONU, USAID et UE profitent aux congolais, s’interroge le militant de la société civile congolaise.
Signalons que le forum est organisé au Rwanda du 28 au 29 octobre 2019 avec le thème central axé sur la promotion des investissements et commerce régional des minerais en Afrique de l’Est et centrale.
Environ 500 participants représentent différents États et gouvernements venus de cinq continents et parmi les sponsors de ce forum, la firme rwandaise de raffinerie de l’or, ALDANGO Gold Rafenery qui est une expérience modèle d’investissement sur terrain et un exemple à suivre pour venir s’implanter.